Par Marie-Hélène Verville, 27 juin 2013
Cet article fait partie du dossier Aînées, mais pas séniles!
Plus nombreuses et plus pauvres que leurs homologues masculins, les aînées du Québec n’en souhaitent pas moins avoir droit à un logement décent. Ou, encore mieux, rester chez elles le plus longtemps possible.
Dans les années 1990, la Jonquiéroise Mariette Vézina a possédé un foyer pour personnes âgées. Elle a côtoyé de près la misère de plusieurs résidents. « Dans certains cas, ma fille et moi faisions les démarches pour qu’ils reçoivent les suppléments de revenu auxquels ils avaient droit. Ça leur permettait de se gâter un peu, par exemple d’aller chez la coiffeuse. »
Aujourd’hui sexagénaire et veuve, elle accueille chez elle des locataires trouvés par l’entremise de l’organisme Les Habitations partagées du Saguenay. Grâce à ce revenu d’appoint, elle peut payer les factures et faire de petits voyages. « Pour l’instant, je suis en forme, mais éventuellement, ce système me permettra de rester chez moi plus longtemps », espère-t-elle. Cet organisme favorise en effet la colocation basée sur des échanges de services. (...)
Locataires vulnérables
« Au Québec, on n’arrive pas à répondre aux besoins de logement des aînées. La gamme de logements offerts est assez grande et variée pour ceux et celles qui ont la capacité de payer (voir encadré). Malheureusement, la majorité des gens à faible revenu sont des femmes », remarque Robert Chagnon, de l’Association québécoise de gérontologie. LIRE LA SUITE ICI
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