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Le blogue du bulletin d'information de la Table de Concertation en Soutien à Domicile de Montcalm (TCSAD -- MRC de Montcalm / Québec) qui s'adresse à toutes les personnes retraitées, aînées, handicapées, ou vivant avec une problématique de santé mentale, de tout âge, de la MRC de Montcalm (Lanaudière) ou d'ailleurs!

ISSN 1918-5111

Dénoncer la maltraitance... pas facile n'est-ce pas?


Les gens ont souvent peur de dénoncer, entre autres parce que c'est souvent des proches qui les maltraitent... et c'est "honteux" d'avoir un fils ou une fille qui nous maltraite. La peur de représailles, quelles qu'elles soient, est très forte. Les personnes âgées ont souvent peur d'être placées ou bien ont tendance à garder la maltraitance tabou "On lave notre linge sale en famille"... Ceci est malheureux, car la maltraitance n'est alors pas dénoncée. 

Les personnes âgées peuvent avoir peur que les intervenants nuisent à leur enfant, alors qu'en fait l'idée est d’aider aussi la personne qui maltraite afin qu’elle change son comportement. Les gens pensent parfois que la police va arriver et que la situation sera judiciarisée alors qu'en réalité beaucoup de cas se règlent à l'amiable. 

Les aînés ont parfois peur de dénoncer leur enfant en ayant la crainte de ne plus voir leurs petits-enfants... alors qu'il ne faut pas oublier que selon la loi, les grands-parents ont droit d'accès aux petits-enfants. Il faut aller en justice pour faire respecter ce droit, certes, mais le grand-parent est quasi certain d'avoir gain de cause.

D'autre part, pour une personne âgée, il y a le fait que les démarches semblent complexes. Toutefois, les intervenants sont là pour accompagner dans le processus. Au final, il faut avoir en tête que si une personne dénonce, c'est pour son propre bien et l'amélioration de sa situation. Malgré tout, la personne devra prendre une décision et jauger ce qu'elle perdra et gagnera. Par exemple, le cas d'une dame qui subissait de la maltraitance, mais qui ne voulait pas dénoncer, car elle perdait ainsi son domicile et serait placée en centre d'hébergement... L'idée de perdre le logis lui était insupportable. Elle a donc fait un choix... et si sa vie n'est pas en danger... les intervenants doivent respecter son choix. 

Autre possibilité: se confier. Le fait de parler de notre problématique de maltraitance peut alléger le fardeau, nous aider à faire le point et ainsi briser l'isolement dont on est victime. 

En tant qu'intervenant, tout en respectant le choix de la personne de ne pas dénoncer, nous pouvons créer un filet social autour d'elle et mettre en œuvre différents moyens en vue de réduire les méfaits: ex. atelier d'affirmation de soi, activités dans un centre de femmes, socialisation, etc.

Alors désormais, que faites-vous…?
Pour vous informer, vous confier, ou dénoncer, contactez la ligne Aide Abus Aînés au 1-888-489-2287. 

Écrit avec la collaboration Daphné Léveillé, Parrainage Civique Lanaudière.

Un contrat social en faveur des aînés

Bravo à cette initiative de la FADOQ: la rédaction d'un contrat social en faveur des aînés. 
Un pétition y est également associée.
Parmi les sujets abordés:
  • Revenus et retraite
  • Santé et maltraitance
  • Résidences et logement
  • Travailleurs d'expérience
  • Participation à la société
Pour accéder au Manifeste de la FADOQ et au contrat social CLIQUEZ ICI
Pour accéder à la pétition CLIQUEZ ICI